L'Inde depuis mon lit

Voilà déjà trois jours que je végète dans une petite guest-house d'une ville que l'on ne trouve même pas sur ma carte. Je végète tôt le matin et je végète à rien faire de mes journées. Pas étonnant dans un pays où les restaurants annoncent fièrement qu'ils sont veg (végétariens) ou pur veg. La différence­ ? Les oeufs. Si je végète avec une telle endurance, le mérite ne me revient pas. Pas entièrement du moins. C'est en grande partie « grâce » à des hôtes peu recommandables. Comme une chambre à air « chatouillée » par un clou, je suis à plat. Et là, il n'y a pas vraiment de rustines appropriées. Je vous passe les détails mais profite de tirer mon chapeau à mon infirmière à domicile. Si mon corps est toujours hors service, ma tête a rapidement repris le dessus. Difficile de la mettre en stand-by, alors mieux vaut la guider, l'aider à trouver des repères dans ce pays qui me paraît incompréhensible, indéchiffrable. J'analyse mon environnement, échafaude des hypothèses qui s'effondrent les unes après les autres. Mais quelle est la grille de lecture de ce fichu pays ? Equations, philosophie, aucune clé ne m'apporte ne serait-ce qu'une once de compréhension. Ici, rien n'est comme chez nous. Je ne parle pas du style vestimentaire, de la nourriture ou de la place de la femme dans la société. Pour cela, ce serait comme dans tous les autres pays que l'on a visités : s'informer, apprendre les codes, les us et coutumes et respecter sans juger. Pour cela, il y aurait un début, un milieu et une fin. Ce serait soit blanc, soit gris, soit noir. Non, je veux parler de ce grand tout qui forme l'Inde. Du sacré qui se nourrit d'ordures, de ses vendeurs qui ne voient en nous qu'un porte-monnaie sur deux roues et des autres qui nous offrent l'hospitalité pour la nuit. Du tout permis qui côtoie le ridicule interdit (deux nuits maximum dans une guest-house presque vide), la frénésie de cette grande fourmilière à laquelle on aurait remplacé les mandibules de ses habitants par des klaxons fous. Odeur, chaleur... Surtout ne pas trébucher, ne pas tomber. On ne saurait où s'accrocher, se retenir dans ce monde qui me paraît virevolter comme une nuée de papillons endiablés.

Si Aline semble trouver ses marques dans cette ancienne colonie britannique, cela me semble être plus difficile. Montagnes, froid, forêts, déserts, distances... voilà des mots qui raisonnent en moi. ça s'organise, se prépare, se quantifie, se calcule...
Fichu Olivier, tu ne changeras donc jamais ? Ou t'es-tu déjà trouvé? OF 21.12.12
PS: Vous êtes nombreux à vous être préoccupé de ma santé. Alors oui, aujourd’hui, je vais mieux. Merci. 26.12.12


Jeux sans frontière



Chers 2 participants, merci d'avoir essayé de deviner ce que pouvait bien contenir cette boite de conserve, mais il ne s'agit ni d'un vélo, ni de polow.
Il s'agit en réalité d'un camembert !!!

Voilà pour la petite histoire. En Géorgie, au sommet du col menant au parc de Tushetti, nous nous les caillons sec, à l'abris de la pluie dans notre tente. Un claxon, Olivier sort, un gros 4x4 est stationné devant la tente.  Un couple ukrainien nous demande si tout va bien, si nous avons besoin de quelque chose. Olivier se retrouve avec les bras chargé de pêches, de pain et d'une boîte de conserve. Avec bienveillance, les deux jeunes gens nous souhaitent bon courage et repartent. Le fromage, on le mangera un autre soir, également pluvieux et maussade, sur un sommet arménien. Cette simple boîte nous aura donc réjouis à deux reprises.

L'Inde depuis mon balcon

Il est 18 heures, le jour décline, je suis assise sur mon balcon. Olivier est au lit, malade, il ne me reste qu'à patienter. Première pensée : je ne vais quand même pas rester là à ne rien faire ! Mais pourquoi pas après tout ? Simplement être là. Et observer. Alors, petit à petit, un détail capte mon attention, puis un autre et le tableau devient théâtre. 
Face à moi, en contre-bas, une cour intérieure dessinée par une succession de petites échoppes. Derrière elles la route. En fond sonore, les klaxons, rien de bien surprenant. Un homme se retire de son échoppe et se retrouve face à mon balcon. A l'abri des regards de la rue, il urine. Je baisse les yeux, lui les lève. La seule personne gênée dans l'histoire, c'est moi. Et puis un autre apparaît, même scénario. Ainsi ils se succèdent. A ma droite, un poteau électrique et des fils qui s'en échappent de toutes parts. Deux petits écureuils rayés jouent aux funambules, tantôt courant sur le fil, tantôt suspendus au-dessous. La télé dans notre chambre diffuse l'Age de glace. Je ne peux m'empêcher de sourire. Spectacle apprécié également des oiseaux exotiques au corps rond et à la queue longue, perchés non loin. Puis une vache traverse la cour d'un pas nonchalant. Tantôt terrain de jeux pour six petits chiots qui couratent entre ses pattes, tantôt taxi pour aigrettes paresseuses. La vache hésite entre ingurgiter un sac poubelle et un paquet de chips. Il faut avouer qu'elle n'a que l'embarras du choix. Il y a bien un petit feu, là, un peu plus loin, qui tente maladroitement d'éliminer quelques déchets. Mais à quoi bon ? Ne reste de son existence qu'une odeur envahissante et un tas de cendres au milieu de la mer de déchets impassibles. Pendant tout ce temps, les hommes continuent leur valse. Ah, voilà, les chiots ont retrouvé leur maman biologique. Quelques jappements, puis celle-ci s'en va, suivie de sa progéniture trottinant à la queue leu-leu.
Sortie de scène.
Changement de décor.
La route. Un klaxon plus soutenu attire mon attention, un gros camion rouge passe, débordant de cannes à sucre. Au-dessus d’elles se tient en équilibre une dizaine de passagers. Les rickshaws sont alignés au bord de la route, ils attendent les clients. Et des vaches, encore elles ! Cette fois au milieu du carrefour mais toujours nonchalantes. Elles sont reines ici et personne ne vient les contrarier.
Et puis commence la danse lumineuse des phares. 
La nuit tombe.
La vie du village continue. Je me retire. 
Baisser de rideau.    
AG 19.12.12  

De Muscat à Champaner

Une nuit de vol avec escale à Bahreïn. Arrivée à l'aéroport de Bombay à 5 heures du matin. Nous sommes lessivés et nous appréhendons ce qui nous attend : récupérer nos bagages et nos vélos, affronter la circulation de cette méga ville et trouver un endroit où dormir. On nous avait avertis que les Indiens avaient tendance à compliquer les choses. Mais jamais, oh ! jamais nous n'aurions pu imaginer ce que nous avons dû subir pour récupérer nos vélos. Il a fallu d'abord se rendre à l'aéroport-marchandises et batailler avec les conducteurs de rickshaws pour avoir un prix correct. Une fois sur place... je vous résume la situation ; j'ai de toute manière déjà oublié la moitié des événements, surcharge cognitive oblige. Nous avons dû faire face à huit heures de démarches administratives pour retrouver nos vélos. Huit heures à passer d'un bureau à l'autre, récupérer des signatures, remplir des formulaires, somnoler sur une chaise d'entrepôt en attendant que tel employé débute sa journée ou que tel autre revienne de la pause dîner, payer des montants par-ci par-là, piquer une crise de larmes en plein bureau (ce qui m'a quand même valu la pitié des employées et leur aide), etc. Tout ça pour des vélos ! Petits gags supplémentaires. Un homme a commencé à nous aider dans tous ces méandres, spontanément. Après quelques heures de démarches, il me dit que je vais devoir le payer 200 dollars pour son job. Evidemment, je refuse, ce qui me vaut de continuer toute seule à me dépatouiller. Ensuite, la surprise est qu'en Inde, il faut payer des frais de douane pour ce qu'on y introduit, soit 35 pour-cent de la valeur des produits. Je vous laisse imaginer le trou dans le budget. Heureusement qu'un employé m'en a fait part discrètement au moment de remplir un certain formulaire...
Voilà, ça c'est notre entrée en matière avec l'Inde.
Une fois nos vélos remis en état de marche, sous les yeux intrigués d'une foule d'Indiens, nous prenons enfin la route. Ah oui ! Ils conduisent à gauche ici, nous avions omis ce détail. Enfin, généralement à gauche, parfois à contresens, c'est selon. Fatigués de ne pas avoir dormi depuis trente-deux heures, nous nous réfugions dans une chambre d'hôtel. De quoi décompresser, dormir tout notre soûl et repartir d'un bon pied dans la découverte de ce nouveau pays.
D'abord Bombay et sa circulation frénétique surabondante. On sait à peine où se mettre. Nous rejoignons l'express highway où l’on roule à peine plus fluidement. Nous passons à côté de familles qui se sont installées là, sur le trottoir à côté de l'autoroute et qui ont pour tout logis deux poteaux et une toile de tente. Nous roulons à côté de gamins accroupis sur le trottoir qui font leurs besoins sur la chaussée et qui nous regardent passer. Et puis, nous nous familiarisons avec la faune de la route : les camions Tata magnifiquement décorés, les rickshaws bien souvent surchargés, les voitures, les motos et les vélos. Tout aussi différents soient-ils, ils ont cela en commun : le klaxon. Il en résulte un bruit incessant, omniprésent, encore imperméable à notre entendement.
Rapidement, nous sortons de Bombay et poursuivons notre ascension vers le Nord. Les jours sont intenses et épuisants. Il nous faut nous adapter à un nouvel univers, en décoder le fonctionnement, digérer tout ce qui défile sous nos yeux. Comprendre les différences. Les hôtels par exemple. Le long de l'autoroute, le camping sauvage nous paraît compromis : il y a des gens partout, même là où l’on ne s’y attend pas ! Alors nous nous rabattons sur les motels. Une succession incroyable d'établissements nommés « Hotel » bordent la route. Alors, nous nous étonnons lorsqu'ils nous disent qu'ils n'ont pas de chambres. Nous comprendrons plus tard qu'il y a deux raisons à ces refus. La première est qu'un « Hotel » peut être un simple restaurant. Ce que nous nommons habituellement « hôtel » sont ici des « Guest-house ». La deuxième est que certains établissements refusent les étrangers pour des raisons de complications administratives. Une fois que l'on comprend cela, on peut plus facilement cibler ses recherches et limiter déceptions et pertes d'énergie.
Nous quittons l'autoroute pour rejoindre Dandi, le lieu où Gandhi a terminé la « marche du sel » visant à se révolter contre le monopole britannique de la distribution du sel. Nous tentons notre première nuit de camping sauvage, sur cette plage au bord de la mer d'Arabie. Très instructive, la nuit. Nous avons appris qu'une marée peut prendre des proportions inimaginables. A 1 heure du matin, les quelque 500 mètres qui nous séparaient de l’eau se sont réduits comme peau de chagrin. Nous devons alors plier bagages et nous réinstaller dans le petit parc du village pour le reste de la nuit...
Second écart de l'express highway, direction Champaner-Pavagadh, une cité construite au VIIIe siècle. C'est d'ailleurs de là que je relate nos premiers jours en Inde. Je suis assise sur un balcon, à siroter un jus de mangue. J'ai sous mes yeux des singes qui jouent dans les arbres, des perruches vertes qui volent aux alentours et le soleil qui se couche. C'est aussi ça l'IndeAG 16.12.12

Iran, Emirats, Oman...

Ile d'Hormuz

Lorsque 4 Long Haul Trucker se rencontrent

Dubai, depuis notre spot de camping à la belle étoile

De loin...

... puis de près.



 Dubai... ou lorsque le mot hospitalité prend tout son sens.



Oman, entre deux frontieres...
Marcher aux poissons, Oman

Et dire qu'on a les deux une formation dans le manuel...

1ère bière apres presque 3 mois d'abstinence...

Un jour ordinaire

C'était dans l'arrière-pays, aux heures les plus chaudes de la journée, que nous avons trouvé refuge dans un petit bar à chicha. Ni la bonne odeur du lieu ni la déco digne d'un designer russe post-soviétique n'étaient la raison de notre présence. Bien au contraire, c'était une fois encore le puissant, le tout puissant Internet qui en était la raison. Aline aux commandes, nous consultons nos mails et tentons de mettre notre blog à jour. Vite lassé par ce jeu, mon attention se porte sur le magnifique plasma de la salle. Je m'approche afin de mieux voir les infos télévisées qui s'y déroulent. Images de guerre, violence d'un assaut. Un homme debout à côté de moi me traduit le sous-titre, écrit en arabe, qui apparaît à l'écran : Syrie. Je le remercie d'un signe de la tête pour sa délicate attention. Il me regarde avec un regard que je ne suis pas prêt d'oublier et me dit : « I'm Syrian, that’s my country. » Si sa voix, à première vue, me paraît normale, au fil des mots, elle vire dans les aigus, trahissant la souffrance qu'il essaie de dissimuler. Il finit par me dire : « The president is a problem ». Et peut-être trop gêné d'exposer sa peine, il me laisse là, devant le poste, sans trop savoir que dire, sans trop savoir que faire. OF 19.11.12

De Bandar Abbas à Muscat

Une semaine sédentaire à Bandar Abbas. Du repos pour nos muscles mais pas tant pour nos esprits. D'abord, l'impossibilité d'obtenir nos visas indiens, ensuite le décès prématuré de notre ordinateur. Pour nous changer les idées, nous prenons la mer pour aller explorer les îles alentour. Cap sur Hormuz, une toute petite île de 20 km. de circonférence avec un seul village et une nature surprenante. Deux jours pour en faire le tour : c'est dire si nous avons pris le temps. Ensuite, l'île de Queshm où nous retrouvons Nat et Mat, les cyclo-voyageurs londoniens, ainsi que des dromadaires, vivants cette fois.
Le 12 novembre, nous quittons l'Iran. Une dizaine d'heures de ferry et nous débarquons aux Emirats, près de Dubaï. Et là.... wouaaaah.... bienvenue dans un nouveau monde ! Mis à part nous, il n'y a que des 4x4 flambants neufs sur la route. Bordant la chaussée, des buildings tout aussi reluisants parmi lesquels une succession d'hôtels luxueux. Devant ces hôtels, des touristes occidentaux dont des femmes en petites robes estivales. Il y a quelques heures, nous passions pour des touristes fortunés. Ici, pique-niquer au bord de la route nous donne plutôt l'air de sans-abri. Finis aussi les coups de klaxon pour nous saluer et les incessants « Vous venez d'où ? » A vrai dire, cet anonymat est reposant.
Dubaï, c'est aussi les extrêmes. C'est la course aux records : la tour Burj Khalifa, la station de ski intérieure, l'aquarium géant d’un centre commercial, etc. C'est du luxe et du bling-bling. Mais c'est aussi les immigrés payés 140 francs par mois et parqués dans des immeubles hors de la ville.
Notre première nuit, nous la passons à la belle étoile sur la jetée de la plage, non loin de l'écriteau « It's prohibited to camp or overnight on the beach » et des patrouilles de police. Vue de premier choix sur les tours scintillantes de Dubaï. Au petit matin, nous faisons la connaissance de Hasnia. C’est le début d'une belle rencontre, celle d'une famille française d’origine algérienne. Hasnia (la maman), Amina, Amin et Fatima (les enfants), ont suivi Mohamed (le papa), venu ici pour son travail. En plus des succulents repas à la française préparés par Hasnia, des moments d'échanges, de rire et de partage, d'une chambre sous leur toit, de la visite de Dubaï-by-night et de la gentillesse de chacun, la famille nous aide pour le visa indien. De nos jours, ne pas avoir de téléphone portable est un handicap. Sans numéro local ni adresse à Dubaï, impossible d'obtenir nos visas. Logique, non ? Sept à quinze jours ouvrables, c'est le temps que nous devons patienter pour nos visas. Alors le temps, nous le faisons passer à coups de pédales. Au petit bonheur la chance, nous prenons une route puis une autre. Une autoroute à deux fois six voies, une piste cyclable flambant neuve de 80 km. en plein milieu du désert... Ainsi nous découvrons l'arrière-pays et ses champs de dunes de sable rouge. Après huit jours, retour à Dubaï chez la famille française pour la suite des démarches. Quatre jours plus tard, enfin ça y est, nous obtenons les sésames. L'envie d'aller de l'avant nous fait reprendre la route le lendemain, non sans un pincement au coeur à l'idée de quitter ce confort et cette agréable compagnie. Le dernier soir, la famille nous offre encore à chacun un T-shirt de Dubaï en souvenir.
Les batteries rechargées, nous entamons notre dernière étape avant l'Inde. Une réelle ligne droite, sans tour ni détour. Un peu dommage car nous ne voyons presque rien des beautés du sultanat d’Oman. Mais le coeur n'y est pas, il est déjà tourné vers l'Inde. Si ! Un détour néanmoins. Nous entrons en Oman via un simple check-point. Nous roulons deux jours dans ce pays sans visa ni autre formalité. Lorsque nous arrivons enfin au poste-frontière omanais, on nous dit de retourner en arrière jusqu'au poste-frontière des Emirats pour obtenir le tampon de sortie. Sans quoi, pas de visa omanais ! Le gag. Heureusement, des Néo-Zélandais puis un chauffeur poids-lourd nous prennent en stop pour faire l'aller-retour. A Mascate, capitale d’Oman, il nous faut trouver un avion qui veuille bien nous embarquer, nous et les vélos, jusqu'à Bombay. Une banalité pour certains, une tâche stressante pour nous car tout à fait nouvelle. Prospecter les différentes compagnies aériennes, trouver des cartons pour nos vélos, les empaqueter tant bien que mal (plutôt mal que bien en fin de compte), assumer les démarches administratives pour les envoyer par cargo, acheter nos billets... Puis souffler enfinAG 10.12.12

Infos pratiques Oman

Eau: Ayant uniquement longée la cote omanaise (Al Ain - Muscat) qui est fortement peuplée, nous n'avont eu aucun problème pour trouver de l'eau. Aucune expérience dans le reste du pays.
Nourriture: Idème que pour l'eau.
Camping sauvage: Si entre Madam et la cote via Mahdah, c'est un vrai bonheur de faire du camping sauvage, le long des cote cela reste tout de meme possible. Entre les zones urbaines très fréquantes, il existe des terrains vagues avec suffisament d'arbres pour etre caché de la route. Quelques chiens errant y rode, mais sont plutot crintif.
Circulation et routes: Pour ce que l'on en a vu, le réseau routié et correcte. Les routes escondaires peuvent etre localement inondées après de bonnes pluies et du slalom s'imposera. Le long de la grande rout de la cote, vous trouverez deux routes secondaire qui la longe presque sur toute sa longueure. Moins utilisée, elle se prete bien pour le vélo.
Police: La police et présente, mais discrète.
Visa: Le visa omanais peut se faire directement à la frontière et coute 12,5 CHF par personne pour une durée de 10 jours. Un visa d'un mois est également possible est coute environ 50 CHF. Seul votre passport vous sera demandé. La durée des démarches prent environ une heure. Attention, la payement se fait uniquement par carte de crédit.
Frontières: Les postes frontières ne sont pas forcement directement le long des frontières du pays. Vous pourez donc etre sur sol omanais durant un à deux jours sans y etre officiellement entrée. Cela ne semble pas trop les déranger.

Infos pratiques Emirats

Eau: Hormis dans les villes et les stations service qui borde les grands axes, difficile de trouver de l'eau. Dans les zones plus reculée, cherchez un minaret qui pointe à l'horizon, la plus part des mosquées ont de l'eau généralement fraiche et potable.
Nourriture: Les villes et le long des autoroutes sont les meilleures lieux pour vous ravitailler. Sur les route secondaire n'y comptez pas trop.
Camping sauvage: Le campinge sauvage et accepté hors des villes. Le désert étant omni présent dans l'arrière pays (déjà à 20km des cotes) il est très facile et peu dangeureux d'y camper. Attention tout de meme à ne pas planter sa tente sur des zones de jeu pour 4x4. Elle son pas forcement indiquée et vous ne ferez pas le poids.
Circulation et routes: Les routes sont de très bonne qualité sur l'ensemble du pays. La circulation y est fluide et respectueuse des deux roues. Parcontre, il vous faudra emprunter les autoroutes pour silloner les différents émirats, les routes secondaires étant pratiquement inexistantes. Malgré les panneaux d'interdiction, la police tolaire la présance des cyclistes sur ces routes, mais les embranchements et entrées restent dangereuses.
Police: La police locale est très similaire à la police suisse; présente, mais discrète. Attention, si vous dérogé aux nombreuses règles et lois du pays, vous risquez de vous en souvenire. Certaines de ces lois peuvent sembler parfois un peu absurde, comme l'interdiction de macher du chwemgum dans les bus publics.
Visa: Le visa pour les Emirats et gratuit pour les suisses et s'obtient dans la journée directement à la frontière (aéroport et port). Il est valable durant 30 jours. Seul un passport valable et demandé.
Frontières: S'il est gratuit d'entrer en UAE, il est parcontre payant d'en sortire par voie terrestre. Environ 9 CHF par personne (gratuit pour les vélos) à payer en monaie locale. Pour ceux qui veulent se rendre en Omane, la sortie peut se révéler un peu compliquée sans les informations qui suivent. Certains points de passage entre les deux pays sont de simples check-point qui ne délivre pas le tampons de sortie UAE. Tampon vital pour obtenire celui d'entrée en Omane. Et ce qui ce complique c'est que certains check-point et le bureau des douanes omanaise peuvent etre distants de plusieurs dizènes de kilomètre. Par exemple, nous, nous sommes sorti des Emirats vers la ville de Madam et avons roulé vers Mahdah (Oman). 30 km après cette ville, nous sommes arrivé au poste frontière omanais et avons du retourner à la douane UAE la plus proche, soit vers Al Ain, pour nous mettre en règle.

Photos promises


Desert de Shahdad


Un fleuve, deux pays (Iran, Azerbaijan)


Ferme aux portes du desert

Sacrifice du mouton le jour de Gorban

Les hommes a la mosquee, les femmes au marcher

Rencontre de cyclo-voyageurs a Esfahan

Takab, Kurdistan irannien

Drôle d'Iran

Moto familiale iranienne



"Mais t'es sur qu'ils en ont, des bananes ?" (retranscrit texto)

Prévention routière


Plus de photos suivront lorsque la connexion sera meilleure !!!!!

Pensées et phrases philosophiques de voyage

« Sable, traître de tout instant, tu signales notre présence sans vergogne. » Olivier 

Tous voiles dehors

N’allez pas croire que je me prends pour un expert en matière d’Islam. Bien au contraire, plus on m’explique, plus je m’y perds. Chiites, Sunnites, Alévis, Eid-E Ghorban, fête du sucre, Ramadan, Ali, Mahomet, Imam Caché, arbre de la vie, craie sacrée, calendrier lunaire, Coran, voiles et foulards islamiques, muezzin, charia… Autant de mots qui composent la « mosaïque » de l’Islam, mosaïque complexe comme celle qui habille mosquées et minarets. Dans les grandes lignes, on peut constater que l’Islam n’est pas très éloigné du Christianisme. Les croyants des deux religions lisent le premier testament et ont presque les mêmes « acteurs principaux » : Abraham (Ibrahim), Moïse, Jésus… De plus, ils adorent le même dieu : Dieu ou Allah. Ils sont / étaient prêts à donner leur vie ou prendre celle des autres en Son nom. Enfin, la dernière phrase n’engage que moi ! Si l’histoire de la religion est un sujet qui m’intéresse tout particulièrement, c’est sur l’architecture qui s’y rattache que je souhaite m’arrêter un moment. On a déjà presque tous contemplé une mosquée. Mais a-t-on pu lire le message qu’elle nous offre ? Pour les mosquées iraniennes (la lecture peut apparement varier d’un pays à l’autre), on peut distinguer, dans la plupart des cas de figure, une coupole accompagnée de deux minarets. Cela n’a pas été construit au hasard ! La coupole représente la tête d’un fidèle et les minarets ses mains levées au ciel en signe de prière. Si l’on s’approche un peu plus, on peut constater une certaine symétrie dans l’édifice. Symétrie rompue à un endroit précis en signe d’imperfection, seul Allah pouvant atteindre cette dernière. Cela ne vous rappelle pas une autre histoire ? Et si vous vous approchez un peu plus… enfin pas trop tout de même, vous voilà face à la mosaïque. Un véritable roman ! Pictogrammes nommant les plus Grands, histoires et enseignements religieux qui se mêlent et s’entremêlent dans une harmonie des plus délicates. Oui, si cela « grouille » de symboles, de mots, de tailles et de couleurs différentes, cela reste harmonieux. Et c’est peut-être là, la magie de l’art islamique. OF 05.11.12



Pensées et phrases philosophiques de voyage

« Voyager à vélo, c’est accepter sa vulnérabilité. » Olivier