Photos promises


Desert de Shahdad


Un fleuve, deux pays (Iran, Azerbaijan)


Ferme aux portes du desert

Sacrifice du mouton le jour de Gorban

Les hommes a la mosquee, les femmes au marcher

Rencontre de cyclo-voyageurs a Esfahan

Takab, Kurdistan irannien

Drôle d'Iran

Moto familiale iranienne



"Mais t'es sur qu'ils en ont, des bananes ?" (retranscrit texto)

Prévention routière


Plus de photos suivront lorsque la connexion sera meilleure !!!!!

Pensées et phrases philosophiques de voyage

« Sable, traître de tout instant, tu signales notre présence sans vergogne. » Olivier 

Tous voiles dehors

N’allez pas croire que je me prends pour un expert en matière d’Islam. Bien au contraire, plus on m’explique, plus je m’y perds. Chiites, Sunnites, Alévis, Eid-E Ghorban, fête du sucre, Ramadan, Ali, Mahomet, Imam Caché, arbre de la vie, craie sacrée, calendrier lunaire, Coran, voiles et foulards islamiques, muezzin, charia… Autant de mots qui composent la « mosaïque » de l’Islam, mosaïque complexe comme celle qui habille mosquées et minarets. Dans les grandes lignes, on peut constater que l’Islam n’est pas très éloigné du Christianisme. Les croyants des deux religions lisent le premier testament et ont presque les mêmes « acteurs principaux » : Abraham (Ibrahim), Moïse, Jésus… De plus, ils adorent le même dieu : Dieu ou Allah. Ils sont / étaient prêts à donner leur vie ou prendre celle des autres en Son nom. Enfin, la dernière phrase n’engage que moi ! Si l’histoire de la religion est un sujet qui m’intéresse tout particulièrement, c’est sur l’architecture qui s’y rattache que je souhaite m’arrêter un moment. On a déjà presque tous contemplé une mosquée. Mais a-t-on pu lire le message qu’elle nous offre ? Pour les mosquées iraniennes (la lecture peut apparement varier d’un pays à l’autre), on peut distinguer, dans la plupart des cas de figure, une coupole accompagnée de deux minarets. Cela n’a pas été construit au hasard ! La coupole représente la tête d’un fidèle et les minarets ses mains levées au ciel en signe de prière. Si l’on s’approche un peu plus, on peut constater une certaine symétrie dans l’édifice. Symétrie rompue à un endroit précis en signe d’imperfection, seul Allah pouvant atteindre cette dernière. Cela ne vous rappelle pas une autre histoire ? Et si vous vous approchez un peu plus… enfin pas trop tout de même, vous voilà face à la mosaïque. Un véritable roman ! Pictogrammes nommant les plus Grands, histoires et enseignements religieux qui se mêlent et s’entremêlent dans une harmonie des plus délicates. Oui, si cela « grouille » de symboles, de mots, de tailles et de couleurs différentes, cela reste harmonieux. Et c’est peut-être là, la magie de l’art islamique. OF 05.11.12



Pensées et phrases philosophiques de voyage

« Voyager à vélo, c’est accepter sa vulnérabilité. » Olivier 

Dromadaires


Amateurs de nature et donc d’animaux, nous avions grand espoir de voir des dromadaires en Iran. Arpentant des zones désertiques durant des semaines, l’œil aux aguets, nous scrutions chaque dune, chaque colline, chaque oasis… mais rien. Rien, jusqu’à ce jour où nous aperçûmes un premier dromadaire. Certes pas très frais mais tout de même plus que le deuxième ! OF 05.11.12

10'000 km

Nous n’osions y croire, il y a de cela six mois et pourtant cette fois c’est fait ! C’était juste après ce faux plat-montée où le soleil tapait fort, juste après six mois et une pincée de jours. Lors de l’une de nos rencontres, deux cyclo-voyageurs sur le retour nous ont dit : « Franchir le cap des 10’000 km. vous fera entrer dans la grande famille des voyageurs à deux roues, de ceux qui ont la tête remplie d’histoires, les yeux remplis d’images. » Et c’est avec fierté et humilité qu’aujourd’hui nous nous sentons de vrais cyclo-voyageurs.

Qui dit chiffre rond, dit rétrospective. Alors voilà quelques infos pour satisfaire votre insatiable curiosité :

Date de départ: vendredi 6 avril 2012
Date des 10'000 premiers kilomètres à vélo: vendredi 12 octobre 2012
Nombre de jours roulés: 166
Moyenne kilométrique par jour roulé: 60 km
Moyenne  kilométrique par jour de voyage: 52,9 km
Vitesse moyenne: 14 km/h (approximatif)
Vitesse maximum: 60 km/h
Trajet le plus long: 136 km
Trajet le plus court: 11 km
Nombre de cols franchis de plus de 2’000 mètres: 6
Km en transports motorisés: 207 km
Bateau: 80 km
Téléphérique: 6 km
Camion chantier (gratuit): 40 km
Car scolaire (gratuit): 20 km
Fourgonnette (gratuit): 24 km
4x4 (gratuit): 20 km
Mini-bus: 17 km
Nombre de nuits: 189
Camping sauvage: 103
Chez l’habitant (gratuit): 24
Camping payant: 36
Chambre payante: 26

Dans les grandes lignes : il est vrai que nous cherchons généralement à faire du camping sauvage. C’est la manière de passer la nuit qui nous correspond le mieux : calme, liberté d’action, souper et déjeuner dans des lieux bien souvent chargés d’histoire ou simplement splendides. Rien de tel pour se sentir en harmonie avec soi-même. Même si on aime le camping, difficile de refuser une invitation chez l’habitant ; rencontres, découvertes, apprentissages, c’est une autre facette du voyage que nous apprécions et que nous recherchons. Chambres et campings payants, mais pourquoi donc ? La terre n’étant pas encore exempte de virus, mycoses et frontières (visa), il nous faut donc nous résoudre à rejoindre de temps à autre une ville ou tout du moins un établissement hôtelier. Bon d’accord, on a également plaisir à visiter les cités qui se dressent sur notre route ainsi qu’à succomber aux mille et un petits plaisirs qu’elles nous offrent. 

Nombre de pays visités: 14

Suisse (température minimum : -1°C), Italie (plus longue période de pluie d'affilée : 6 jours), Slovénie, Croatie (première baignade en mer), Bosnie (séjour le plus court : environ quatre heures), Monténégro, Albanie, Kosovo, Macédoine, Grèce, Turquie (température maximale : plus de 40°C), Géorgie (humidité maximale : 89% / Altitude maximale : 2926m), Arménie, Iran (humidité minimale : 11%).

A chaque frontière, la même impression nous envahit : une envie de découvertes mêlée à une pointe d’appréhension. Pourrons-nous facilement camper dans la nature ? Quelle sera la météo ? Le coût de la vie sera-t-il élevé ? Trouvera-t-on facilement de l’eau ? Si notre propre expérience du voyage s’affine au fil des événements et que nous apprenons à faire confiance en l’avenir, ces passages restent tout de même des moments forts de notre périple.

Nombre de crevaisons pour Aline: 12
Nombre de crevaisons pour Olivier: 8
Nombre de cabosses sur le cadre: 1 (chute de pierres sur le vélo d’Aline)
Chambres à air usées: 3
Pneu usé: 1
Plaquettes de frein usées: 2 jeux
Autre pièce usée / cassée: 0(Là, je crois qu’on détient un record !)
Sacoche percée: 1 (Merci les chiens !)

Côté vélo, on est vraiment cent pour cent satisfaits. On constate de l’usure sur bien des pièces (caissettes, chaînes, corps de roue libre, pédaliers, pneus), mais cela fait tout de même un p’tit bout qu’ils nous portent. Si on a de la chance, ils tiendront jusqu’en janvier, en Inde, où l’on devrait retrouver mes parents pour qu’entre autres ils nous livrent quelques pièces de rechange. Je profite de ce paragraphe pour faire un peu de pub. Nous avons acheté nos vélos au Cyclocampeur à Vevey (Suisse) et on vous le recommande. Pierre, le propriétaire, est vraiment de bon conseil et prend le temps de répondre aux questions des experts, comme des néophytes.

Jour de maladie pour Olivier: 1
Jour de maladie pour Aline: 1
Petit désagrément / Olivier: un mal de cou, des vers intestinaux, des mycoses
Petit désagrément / Aline: des vers intestinaux

Côté santé, c’est - presque - grand ciel bleu. Quand on voit notre état d'hygiène quotidienne, l’état de la nourriture que l’on consomme, on peut vraiment dire que l’on touche du bois. D'accord, il y a cette histoire de locataires intestinaux qui  m'a fait perdre pas mal de poids, mais sinon, pour six mois dans la nature, le bilan est positif. Jusque là, on a eu droit aux beaux mois de l’année. Faudra voir, une fois l’hiver passé, si notre organisme est toujours aussi résistant.

Nombre de chutes à vélo: 0
Nombre d’accrochages vélo-voiture: 1 (à la vitesse du pas)
Nombre d’attaques diurnes: 0
Nombre d’attaques nocturnes: 1 (une vache)
Nombre de bras d’honneur: 3
Nombre de sourires: des milliers
Nombre de fruits, thé, … offerts: plus de 110

Pour conclure, on peut dire que l’on est satisfait de nos premiers 10'000 km. Le départ s’est effectué tout en douceur, comme nous le souhaitions. Le nombre de rencontres est au-delà de nos espérances. La santé de nos vélos comme la nôtre est bonne. Nous avons tout de même une attente qui à ce jour n’est pas comblée : l’Aventure, celle qui prend ses lettres de noblesse dans l’effort physique, dans la grandeur de la nature. Celle qui rend plus fort par la fierté d’avoir accompli, de s’être retrouvé seul avec soi-même.

Encore un grand merci pour vos messages et mails qui nous ont permis de réaliser ces premiers kilomètres. Ils sont pour nous bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Alors qui que vous soyez, n’hésitez pas à nous laisser ne serait-ce qu’une phrase, un mot, sur notre blog.  OF 05.11.12

Pensées et phrases philosophiques de voyage


« Un pantalon sale le sera toujours deux fois plus qu’un short dans le même état. » Olivier 

J’étais à cours d’idée…

Ce matin, devant mon écran, j’étais à court d’idées pour alimenter notre blog. C’est tout naturellement que je me suis tourné vers Aline pour qu’elle m’en propose une. Elle me répond du tac au tac: « T’as qu’à leur parler d’aisselles. » Vous imaginez bien dans quel état de perplexité j’étais. Ok pour le sujet, mais pour leur dire quoi ? Il est vrai que les miennes ne sentent pas la rose. Mais de là à en faire un texte ! Enfin, pour entrer dans le vif du sujet, on peut tout de même dire que sentir des dessous de bras a du bon : ça protège. Et de quoi me direz-vous ? En tout cas pas des moustiques vu que la transpiration les attire. ça protège des canidés ! Eh oui, Aline qui sent - plus ou moins - la rose, se fait fréquemment harceler par les chiens des villages. Pour la petite histoire, il y en a même un, une lumière dans son genre, qui a planté ses crocs dans l’une de ses sacoches. Eh hop, des p’tits trous ! Par contre, lorsque j’arrive à la rescousse, que ma voix gronde et que, levant mon bras, mon odeur de mâle inonde la rue… c’est tout le contraire. Quand je fais le mâle, ils se font la malle !

« Comment ça, tu ne parlais pas d’aisselles mais des selles ?! » Alors là, je suis carrément gêné. Débattre d’un tel sujet sur ce blog ! Un blog tout public. Enfin, si elle le dit. Parlons-en sous l'angle médical, ça fera plus propre, si vous me passez l’expression. Il est vrai que nos déjections sont une vraie mine d’or, enfin une véritable source d’informations : fréquence, couleur, dureté, nombre d’habitants… Si l’on sait y regarder, on peut éviter bien des soucis futurs. Par exemple, hier matin en me levant, une fois sorti de la tente, je suis allé… « Comment ça, je suis encore hors sujet ? Tu m’as dit de parler de nos selles ! » « Ah, de nos selles de vélo ! »

Si elle pouvait être un peu plus précise, cela serait plus facile. Non mais sans blague ! Ok ! Celle qui me supporte et une selle Brooks pur cuir. Et si elle peut passer pour un vrai tape-cul au premier coup d’œil, c’est en réalité un pur bonheur. Pour preuve, on a rencontré un autre cyclo-voyageur, la soixantaine, mi-poivre, mi-sel, avec la même selle que celle que j’ai. Il dit pareil : « C’est l’top ! » Enfin, avant qu’elle excelle, il faut qu’elle se forme. Certains diront : « 2’000 kilomètres ». Moi je dis : « une nuit sous la pluie, puis un jour de vélo ». Aline, elle a une selle en gel,  fendue au milieu ; une selle pour Elle. Elle dit que « c’est l’mieux». C’est elle qui voit ! Dans tous les cas, elle comme moi allons en selle comme un roi sur son trône! OF 05.11.12

Pensée et phrases philosopiques de voyage

« La connaissance dissipe la peur, comme le soleil les nuages. » Olivier