Les 640 km. parcourus sur les routes italiennes nous
ont permis d'en dresser un portrait coloré. Tout d'abord les pistes cyclables.
Il ne nous a pas fallu longtemps pour nous rendre compte qu'il était
probablement nécessaire d’avoir suivi de hautes études spécialisées pour en
comprendre toutes les subtilités. C'est donc sans vergogne que nous avouons notre manque de
compétence dans ce savoir-faire. Parfois, les pistes se situent à droite de la
route, parfois à gauche, ce qui implique de prendre son courage à deux
mains pour traverser la voie - souvent très
fréquentée - pour enfin se retrouver, soulagés, sur notre piste. La subtilité est
qu'une fois la piste rejointe, on se rend compte qu'elle se termine après 50 mètres
et qu'il faut à nouveau réintégrer le trafic. Et quand je dis 50, c'est déjà de
la bonne piste ! Parfois il s’agit d’une montée de trottoir, de deux nids de
poules et... c'est tout ! Autant
dire qu'une fois le vaillant panneau signalant l'obligation de prendre la piste
repéré... celle-ci est déjà terminée. Par contre, panneau, toujours il y a !
Ensuite les panneaux routiers. Probablement un module
desdites études manquées... Tels de jeunes premiers, nous nous étions figurés
que le chiffre à côté de la ville indiquait le nombre de kilomètres à parcourir
pour y arriver. Que nenni ! Lorsqu'un
jour nous réalisons avoir « parcouru » 20 km. en 10 minutes,
ou, un autre jour, avoir « reculé » de 10 km. en l’espace de 15
minutes, force est de constater que ces fameux nombres proviennent de savants calculs hors de notre
portée.
Et puis les klaxons. Nos oreilles commencent à en
décoder le subtil langage, même si parfois elles ont encore de la peine à en distinguer
les nuances. Entre un « Eh les cyclistes, qu'est-ce que vous foutez sur
notre route, allez sur votre piste cyclable ! » ou le « Bon, fais gaffe,
garde bien ta droite, je vais te dépasser et j'aimerais pas te choper au passage »... la nuance
est fine. Par contre, lorsque le conducteur tapote son klaxon et lève sa
paluche ou son pouce avec un grand sourire, le message est clair ! Et
ils sont nombreux, surtout les jours de pluie.
Quoi qu'il en soit, ces routes et ces pistes nous
ont menés à Venise d'où nous vous écrivons. 17.04.12 AG
Les automobilistes suisses sont souvent pas tendres avec les cyclistes, j'ose même pas imaginer en Italie.. ;-) en tout cas, un coucou aux pigeons de Venise !
RépondreSupprimerHello les Globes trotter. J'étais en train de concocter une réponse à votre message concernant les biens-faits du Mac Do que déjà il y a deux nouveaux messages. Le rythme dépasse mes attentes à mon plus grand plaisir d'ailleurs. Je tâche de savourer ces instants car je sais que plus vous vous éloignerez vers l'Asie moins il n'y aura de Wifi et plus longue seront les attentes.
RépondreSupprimerAllons ne pensons pas trop à l'avenir et je réponds
maintenant pour l'ensemble de vos messages.
Après la plaidoirie d'Olivier en faveur des Mac Do je ne pouvais que me précipiter à la banque pour investir toutes ses économies dans des actions de cette chaine de "restaurants". Maintenant qu'il est actionnaire il aura peut-être droit à un traitement encore meilleur lors d'un prochain arrêt.
Même si la peau est imperméable je comprends qu'une semaine sous la flotte avec les habits mouillés ce n'est pas du gâteau. Pourtant cette eau que vous maudissez maintenant vous risquez bien dans quelques mois la regretter.
Quoi qu'il en soit j'admire votre courage, votre optimiste, votre volonté et votre capacité à emmagasiner positivement toutes ces nouvelles expériences.
Pour terminer j'aurai un petit souhait pour votre prochain message.
Je suis très curieux de savoir comment s'est déroulé le passage du Simplon. Facile, difficile, à pied, sur le vélo ?
A bientôt Je pense positivement bien à vous.
Bonne visite de Venise les amoureux! Bécots!
RépondreSupprimerSophie