Ce matin, devant mon écran, j’étais à court d’idées
pour alimenter notre blog. C’est tout naturellement que je me suis tourné vers
Aline pour qu’elle m’en propose une. Elle me répond du tac au tac: « T’as
qu’à leur parler d’aisselles. » Vous imaginez bien dans quel état de
perplexité j’étais. Ok pour le sujet, mais pour leur dire quoi ? Il est
vrai que les miennes ne sentent pas la rose. Mais de là à en faire un
texte ! Enfin, pour entrer dans le vif du sujet, on peut tout de même dire
que sentir des dessous de bras a du bon : ça protège. Et de quoi me
direz-vous ? En tout cas pas des moustiques vu que la transpiration les attire.
ça protège des canidés ! Eh
oui, Aline qui sent - plus ou moins - la rose, se fait fréquemment harceler par
les chiens des villages. Pour la petite histoire, il y en a même un, une lumière
dans son genre, qui a planté ses crocs dans l’une de ses sacoches. Eh hop, des p’tits trous ! Par
contre, lorsque j’arrive à la rescousse, que ma voix gronde et que, levant mon
bras, mon odeur de mâle inonde la rue… c’est tout le contraire. Quand je fais
le mâle, ils se font la malle !
« Comment ça, tu ne parlais pas d’aisselles mais
des selles ?! » Alors là, je suis carrément gêné. Débattre d’un tel
sujet sur ce blog ! Un blog tout public. Enfin, si elle le dit. Parlons-en
sous l'angle médical, ça fera plus propre, si vous me passez l’expression. Il
est vrai que nos déjections sont une vraie mine d’or, enfin une véritable
source d’informations : fréquence, couleur, dureté, nombre d’habitants… Si
l’on sait y regarder, on peut éviter bien des soucis futurs. Par exemple, hier
matin en me levant, une fois sorti de la tente, je suis allé… « Comment ça,
je suis encore hors sujet ? Tu m’as dit de parler de nos
selles ! » « Ah, de nos selles de vélo ! »
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