Emotions

On ne sait pas si cela vient d'un coup de pédale en trop ou d'un de pas assez. On ne peut pas dire quand cela débute mais on le sent comme une piqûre qui viendrait de l'intérieur. Si cela ne se voit généralement pas, cela peut devenir énorme, tentaculaire, à l'image du calamar de Jules Verne. Et noir comme son encre ! Chez moi, c'est l'image de la maison, omniprésente dans ma tête, qui me le fait savoir. Puis s'installent les visages de la famille, des amis. Ces sourires qui nous manquent, le son de leurs voix qui s’efface gentiment. Ces petites histoires de rien du tout qui font la vie, qui font nos vies. A cela vient s'ajouter la tranquillité d'un bain chaud, la douceur d'un plateau de fromage, le bruissement de la croûte du pain frais qui se rompt, la rondeur d'un verre de vin. C'est sûr, les yeux finissent par s’humecter et c'est un sourire qui se dessine sur mon visage. C'est beau la vie, c'est beau ma vie. Alors, encore quelques bons coups de pédales et cela sera assurément de vélo, de paysages et de rencontres dont je rêverai lorsque j'aurai le mal du voyage. OF 17.04.13


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