J’étais à cours d’idée…

Ce matin, devant mon écran, j’étais à court d’idées pour alimenter notre blog. C’est tout naturellement que je me suis tourné vers Aline pour qu’elle m’en propose une. Elle me répond du tac au tac: « T’as qu’à leur parler d’aisselles. » Vous imaginez bien dans quel état de perplexité j’étais. Ok pour le sujet, mais pour leur dire quoi ? Il est vrai que les miennes ne sentent pas la rose. Mais de là à en faire un texte ! Enfin, pour entrer dans le vif du sujet, on peut tout de même dire que sentir des dessous de bras a du bon : ça protège. Et de quoi me direz-vous ? En tout cas pas des moustiques vu que la transpiration les attire. ça protège des canidés ! Eh oui, Aline qui sent - plus ou moins - la rose, se fait fréquemment harceler par les chiens des villages. Pour la petite histoire, il y en a même un, une lumière dans son genre, qui a planté ses crocs dans l’une de ses sacoches. Eh hop, des p’tits trous ! Par contre, lorsque j’arrive à la rescousse, que ma voix gronde et que, levant mon bras, mon odeur de mâle inonde la rue… c’est tout le contraire. Quand je fais le mâle, ils se font la malle !

« Comment ça, tu ne parlais pas d’aisselles mais des selles ?! » Alors là, je suis carrément gêné. Débattre d’un tel sujet sur ce blog ! Un blog tout public. Enfin, si elle le dit. Parlons-en sous l'angle médical, ça fera plus propre, si vous me passez l’expression. Il est vrai que nos déjections sont une vraie mine d’or, enfin une véritable source d’informations : fréquence, couleur, dureté, nombre d’habitants… Si l’on sait y regarder, on peut éviter bien des soucis futurs. Par exemple, hier matin en me levant, une fois sorti de la tente, je suis allé… « Comment ça, je suis encore hors sujet ? Tu m’as dit de parler de nos selles ! » « Ah, de nos selles de vélo ! »

Si elle pouvait être un peu plus précise, cela serait plus facile. Non mais sans blague ! Ok ! Celle qui me supporte et une selle Brooks pur cuir. Et si elle peut passer pour un vrai tape-cul au premier coup d’œil, c’est en réalité un pur bonheur. Pour preuve, on a rencontré un autre cyclo-voyageur, la soixantaine, mi-poivre, mi-sel, avec la même selle que celle que j’ai. Il dit pareil : « C’est l’top ! » Enfin, avant qu’elle excelle, il faut qu’elle se forme. Certains diront : « 2’000 kilomètres ». Moi je dis : « une nuit sous la pluie, puis un jour de vélo ». Aline, elle a une selle en gel,  fendue au milieu ; une selle pour Elle. Elle dit que « c’est l’mieux». C’est elle qui voit ! Dans tous les cas, elle comme moi allons en selle comme un roi sur son trône! OF 05.11.12

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