Canards pékinois

Chaque grande ville ou région du monde a son animal fétiche. Berne a ses ours, la France son coq, Nîmes ses rats, le Nord du Québec son Labrador, saucisse son Lyon et Pékin son canard. Parlant de canard, cela me fait penser à cette vieille blague de Coluche : « Quelle différence y a-t-il entre un canard ? » Et qui s'amuse à y répondre: « Ses pattes se ressemblent, sauf la gauche ! » Mais je m'égare, ce qui peut s'avérer des plus imprudent dans une ville que même Dédale n'aurait osé imaginer. Ici, il n'y a pas plus de lac que d'étang, mais le canard se trouve à chaque coin de rue. Ici, le canard ne s'admire pas dans une fosse, mais s'y retrouve un peu plus tard. Avant de mettre mes roues dans cette fourmilière géante qu'est Beijing, je pensais que c'était les cols blancs qui mangeaient les colverts. Bien au contraire, le volatile se fait mastiquer par toutes les bouches, par toutes les bourses. Mais attention, n'allez pas croire que le « Pékin » moyen a droit au blanc ! Non, c'est dans les restaurants chics aux prix chocs que l'on trouve le « blanc ». Les « carcasses » restant dans la rue, vendues à bas prix dans un monde où tout s'achète, où tout se vend. OF 15.07.2013


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